Mythes ou manques d’informations ?
Il faudrait en quelque sorte, que tout le monde puisse entrer dans une catégorie, qu’elle soit sociale, professionnelle, familiale. Une classification qui vaudrai aussi pour les mœurs,la religion, la sexualité. Tout ce qui sort d’une manière ou d’une autre du tableau et se différencie, se voit affligé de nombreux préjugés de la part de la majorité, mais aussi des pouvoirs publics et des média. Sont définis ainsi des entités qui souffrent des clichés qui circulent sur elles. Il peut s’agir des stéréotypes qui sont largement relayéssocialement sur les homosexuels, les musulmans, l’immigration, les juifs et tout autre appartenance ou préférence, quelle qu’elle soit, et qui réduit les personnes concernées à cette seule vision de la part des autres. Une stigmatisation qui donne souvent lieu à une forme de racisme, d’exclusion, particulièrement nuisible dans la pensée collective. Ce sont ces clichés, édictés au fil des ans, des événements particuliers, des constats physiques, intellectuels, moraux, qui finissent par laisser leur empreinte dans l’imaginaire de tous. Extrêmement réducteurs, ils sont à prendre et surtout à manier avec des pincettes. La société tendant de plus en plus à être multiculturelle, l’attention doit être apportée à ce que ce melting pot de nationalités, d’apparences, de modes de vie, tire la pensée, le ressenti et les opinions vers le haut. Il ne s’agit pas de les transformer en un ramassis de suspicions, d’idées reçues, d’aphorismes peu reluisants, qui réduisent l’échange, mettent des barrières, et bloquent l’ensemble des relations humaines !
Les préjugés peuvent se révéler un véritable poison, pour lequel il est difficile de lutter tant il s’est répandu et immiscé dans l’esprit de tous. Le danger est réel et menace d’isolement, de rejet, voire d’agression, les communautés qui les subissent. Il est indispensable de veiller à ne pas se laisser déborder quand à ces clichés et de faire la part des choses objectivement, en acceptant l’autre et ses différences. Un concept qui passe par l’idée de démocratie et de liberté, mais surtout par le biais de l’éducation, pour apprendre à vivre les uns avec les autres sans à priori nocif. Utopie ou possibilité, il est préférable de le tenter plutôt que de se cantonner aux phrases toutes faites qui se murmurent sur les idéologies des uns, les milieux sociaux des autres. La plupart des préjugés se veulent « bien pensants » pourtant ils ont été édictés à la base par des observateurs à la sauvette qui en ont fait un rapport sommaire sans chercher à creuser un peu plus les traditions et les phénomènes qui ont entraîné que l’on sorte par appartenance familiale ou choix personnel de vie, du reste du troupeau ! Autrement dit, ces préjugés ne datent pas d’hier, ils ont et garderont probablement longtemps un impact assez conséquent sur l’ensemble de la société.
